On m'a vu en France,
passer du temps la tete dans le sable.
La bouche cousue,
à observer.
M'enivrer de visages,
beauté par les années,
un vécu, une tannée.
J'y ai croisé des zéros,
des zorros des héros,
des paumés.
Un éventail de tout ce que j'ai subi,
à travers les folies de ma vie.
Celle que j'imagine,
depuis que je suis petit,
depuis que la lumière m'a faussé compagnie.
Injall lui ne m'a pas quitté.
Celui qui vit dedans,
celui qui tient les mots?.
Il ne me quitte pas,
le salaud.