Il est là comme un imbécileDe la rosée au bord des cilsLe cur abruti de chagrinIl se regarde dans la glaceOù vaguement un ange passeUne femme au regard lointainEt c'est peu dire qu'il vacilleIl sent son corps piquer en vrilleIl entend les mots de l'adieuLui faire une blessure commeLes meutrissures dont les hommesOnt souiilé les mains du bon dieuIl faudra bien qu'on me racontePourquoi il faut toujours tricherQue l'on m'explique où est la hontePour un homme de pleurerCe n'est pas grave non c'est pireC'est le point de non revenirC'est la sirène de la mortQui lui murmure des mots tendresDes mots impossibles à entendrePour celui qui espère encoreA des milliers de kilomètresUn chien peut retrouver son maîtreEt lui ne craint pas ce cheminMais s'il venait lui rapporterLe caillou qu'elle lui a jetéElle le rejetterait plus loinAlors il fond, il se défaitIl devient son propre refletIl n'est plus que l'ombre de luiEt comme son corps n'a plus de larmesIl verse celles de son âmeIl verse celles de la pluiePourtant il ne veut pas mourirPourtant il ne veut pas pourrirParce qu'elle existeEt parce qu'un jour pas impossibleIl la verra belle et paisiblePasser gaiement sur un trottoir