C'est comme une maisonQui n'existe plusComme un passé qu'on a chasséA jamais d'une rueEt voilà qu'un matinTu ne retrouves rienQue les ruines, que les ruinesD'un fabuleux amourConstruit sur tous les joursDe toute une vie, de toute une vieEt comme une maison qui n'existe plusC'est un jardin de déchiruresC'est comme une brûlureC'est l'envers du décorMais c'est plus triste encoreC'est un amour qui s'est perduEt moi je suis celuiQui trouve une pierreEt qui se met à espérerEn cherchant l'autre pierreAu hasard de mon curJe découvre une fleurSous les ruines, sous les ruinesComme un reste d'amourSurgi de tous les joursDe toute une vie, de toute une vieEt devant la maison qui n'existe plusJe fais renaître un pan de murJe couvre les blessuresEt je sors de ma nuitEt je la reconstruisEt soudain le miracle est làJ'ouvre les yeux et je te vois