Etrange souvenir, lambeau de ma jeunesse
En leur néant sourire, vous revenez sans cesse.
Mon cœur balbutiait son amour à tes yeux qui ne me voyaient pas
Mais ma main te cherchait déjà dans le noir de mes jours.
Et moi, je m'éveillais à la tendresse, à ta tendresse.
Et nous avons pris le chemin ensemble, ensemble.
Et le jour s'est levé sur cette certitude
Que je te garderais au creux de ma solitude.
Et je sais qu'au-delà de la nuit, il y a ton amour.
Alors moi, je nais à la tendresse, à ta tendresse.
Et depuis, ma mie, que de chemin ensemble, ensemble.
Je te regarde et tes cils sont des vols d'hirondelles
Qui se balancent, éperdus, sous un ciel d'aquarelle
Et je maudis le temps où je ne te connaissais pas
Alors que dans mes rêves, je te caressais déjà
Le temps où je vivais sans la tendresse, sans ta tendresse.
Alors qu'au-delà de la vie nous étions ensemble
Ensemble, ensemble, ensemble.