Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtes jolies!
Pas question de penser aux folies:
les folies sont affaires de vauriens.
On n'oublie pas les belles maniÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂères,
on demande au papa s'il permet;
et comme il se mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéfie des gourmets,
il vous passe la museliÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂère.
{Refrain:}
Vous permettez, Monsieur,
que j'emprunte votre fille?
Et, bien qu'il me sourie,
moi, je sens qu'il se mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre sages
comme vous l'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétiez ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂànotre ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂâge
juste avant le mariage.
Bien qu'un mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂètre environ nous sÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂépare,
nous voguons par-delÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ les voir ajuster leurs lorgnons.
{Refrain}
Que d'amour dans nos mains qui s'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétreignent!
Que d'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂélans vers ton cÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂur dans le mien!
Le regard des parents, s'il retient,
n'atteint pas la tendresse oÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂù l'on baigne.
{Refrain}
Nous promettons d'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre sages
comme vous l'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétiez ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂànotre ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂâge
juste avant le mariage.
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