Un cri silencieux pour n'éveiller que les morts
Entendant le reflet des cadavres prochains
La tentation des proies aux démons de l'aurore
Attendrit les Enfers et assouvit leur faim
L'obscurité changée en pierre
Les maux y sont comme gravés
Mon logis de marbre glacé
Hanté de ma douleur poussière
Bannir les anges pour Hadès en ascension
Fardeau sempiternel de l'âme vagabond
On voit l'écho de sa passion dévorante
On entend sa silhouette déambulante
L'espoir sempiternel d'un pont
Abîmé par un flot de larmes
Non versées. Sonne le vacarme
De certains songes vagabonds
L'esprit s'appuie sur cette force insidieuse
Et vacille au poids de la souffrance réelle
Le soupir agonise du chagrin éternel
Les abîmes donnent l'affliction honteuse
Refuser ces voix des fissures du mal-être
Et se dérober au linceul de leur paraître
Priez pour l'ange déchu
Qui a fait de moi le démon
Ascensionnel, les effusions
Pures de vos mensonges affluent
Cri mortel d'une âme brisée
Desséchée, brisée par ces leurres
Une âme en ruine à la lueur
De la rosée cherche sa paix