Dans cette ville, qu'est ce qu'elle peut bien fairePour calmer sa colère ?Comme une louve solitaire elle erre, elle erre, elle erre.Elle est partie pour chasser la brumeDe son cur éclaté.Elle est partie pour ce que nous fûmesAvant de détruire le passé.Dans cette ville, qu'est ce qui la fait rireDes gens dans les bistrots ?Elle est partie pour pas les voir rougir,Les gens comme il faut.Jamais le vent de ses racinesN'était venu jusqu'à moi.Elle a fui, une nuit ou la lune l'appelait,Vers les anciennes dunes que les Dieux adoraient,Sans regrets, sans regrets.Elle avait le regard de ceux qui vont mourir,Comme si elle se voyait mal et qu'elle voulait en rire.Elle ajustait sa voix pour qu'elle vienne à son cur,Qu'il ne sache jamais comment une femme meurtEt ce silence tout autour d'elle,C'était leur tyrannie.Ces petits fronts méchant suant de platitude,C'est leur seule attitude.Jamais le vent de ses racinesN'était venu jusqu'à moi.Je voudrais qu'elle se dise :" Je me pardonne mes fautes qui m'ont un jour offenséeEt je dirais tout haut que j'ai toujours aimé,Sans regrets, sans regrets. "Elle a fui, une nuit ou la lune l'appelait,Vers les anciennes dunes que les Dieux adoraient,Sans regrets, sans regrets.