Mon regard lui bronze la peau
J'allume des fleurs juste écloses
Et je l'habille avec ma prose
Et la maquille avec mes mots
Un frisson descend de ses yeux
Illuminant ses lèvres fraîches
Qu'un bout de langue rose lèche
Et tout à coup
C'est merveilleux
Et moi je rends les femmes belles, belles, belles,
Je les étoile d'étincelles, celles, celles, celles
Moi je rends les femmes immortelles, telles, telles, telles
Qu'on rêve les astres du ciel
Je les entoile de dentelles
Et moi je rends les femmes belles, belles, belles
Dans des virées de violoncelle, celle, celle, celle
Désuètes certes mais douces
Alors, savez-vous, sous la mousse
Apparaît une source bleue
Je vous le dis.
C'est merveilleux
Comme un oiseau fixe la mer
Intensément je l'hypnotise
Et mon désir d'elle la grise
Et son désir d'être la perd
Alors d'un joli doigt nerveux
Elle joue à chasser quelques miettes
Qui n'existent que dans sa tête
Et tout à coup
C'est merveilleux
Et moi je rends les femmes belles, belles, belles,
Je les étoile d'étincelles, celles, celles, celles
Moi je rends les femmes immortelles, telles, telles, telles
Qu'on rêve les astres du ciel
Je les entoile de dentelles
Et moi je rends les femmes belles, belles, belles
Dans des virées de violoncelle, celle, celle, celle
Désuètes certes mais douces
Alors, savez-vous, sous la mousse
Apparaît une source bleue
Je vous le dis.
C'est merveilleux