Elle avait fait sa connaissanceDans un bar, un soir, simplementCe fut le hasard d'une danseQui le fit devenir son amant.Il avait de jolies manièresDu tact et beaucoup d'instruction,Sachant faire de bonnes affairesC'était là tout sa profession.Comme elle avait un peu d'argentIls se mirent en ménage tranquillement.On l'appelait le dénicheur,Il était rusé comme une fouineC'était un gars qu'avait du curEt qui dénichait des combines,Il vivait comme un grand seigneurEt quand on rencontrait sa dameOn répétait sur toutes les gammesVoilà la femme à dénicheur.Les combines ça dure ce que ça dureLa chance tourne et puis s'en vaOn perd le goût des aventuresQuand le noir vous suit pas à pas.N'ayant plus confiance en lui-mêmeUn soir qu'il était sans un souAfin de résoudre le problèmeLe dénicheur fit un sale coup.Mais comme il rentrait au logis,En pleurant son amie lui dit :On t'appelait le dénicheurToi qu'étais rusé comme une fouineJe croyais trouver le bonheurPrès de toi, avec tes combines.Adieu, c'est fini, pars sans peur,Je saurai souffrir et me taire.Malgré mon chagrin, je préfèreAbandonner le dénicheur.