À la merci des saisons
Tous les pétales de ma fragrance
S'égraineront
M'abandonnant à ma sombre démence
Je vois fleurir une Ancolie
Mais n'aie pas peur
J'oublierai ma mélancolie
Tu partageras ma douleur
Qui me peine
Tu n'échapperas plus de cet Eden
Où les tournesols te sourient
Je demeurerai avec toi
Persephoneia
Ce doux sourire
Tu le vois fleurir
Sans jamais flétrir
Éclaire la rosée de ces tristes années
Mais ne te méprends pas
J'oublierai mon passé
Rien que pour pouvoir te voir éclore
Et cela jusqu'à ta mort
Toutes mes pensées divaguent
Je deviens Impatiente
Mes mains tremblantes
Saisissent doucement la dague
Qui laissera affleurer
Cette sève pourprée
Jaillissant du Scion
Tous les pétales de ta fragrance
S'envoleront
T'abandonnant à ma sombre démence
Je vois fleurir des Camélias
Mais ne crains rien
Plus jamais tu ne t'en iras
Ressens-tu cette douleur qui
M'émerveille
Bienvenue au pays de nos merveilles
Où seul le rouge s'épanouira
Je resterai près de toi
Persephoneia
Au fil des années
Les tournesols ont fané
Les seules fleurs
Qui persistent encore
Sont celles apparues
Sur ton corps
Ta pureté me hantera
Notre sinistre et noire fragrance
Disparaîtra
M'abandonnant sans aucune prescience
Mille fleurs surgissent en moi
Les chrysanthèmes
Réunissant nos deux écorces
Sont devenus la seule preuve que
Je t'aime
Hadès, dans son royaume, nous force
Là où le Lotus ne fleurit pas
Je demeurerai près de toi
Persephoneia