Moi qui me croyais un saint
Il m'est apparu
Que j'ai un cotÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé malsain
Donnant sur la rue.
Sous mes lunettes en ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécaille
Je louche un p'tit peu
Du cotÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé de la canaille
Timide et honteux.
Et du frele collÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂégien
Je quitte l'emploi.
Mes pas dans ceux des vauriens
En marge des lois.
Moi qui me croyais un saint
Il m'est apparu
Que j'ai un cotÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé malsain
Donnant sur la rue.
Et je troque l'aurÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéole
Pour une casquette
Et les fumÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂées de l'alcool
Dans une guinguette.
J'vais feter mes fiancailles
Avec le Milieu
Loin des beaux quartiers d'Versailles
Dans les mauvais lieux.
Je vais jouer au jardin.
Oui, mais quelquefois
Je mets de l'eau dans mon vin.
Je tourne et je bois.
J'troque mes lunettes en ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécaille
Mes lunettes de bleu.
Je deviens JÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésus La Caille
Baron du Milieu.
Et les filles du collÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂège
Hautaines autrefois
DÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésormais me font cortÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂège
Et jouent avec moi.
Moi qui me croyais un saint
Il m'est apparu
Que j'ai un cotÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé malsain
Donnant sur la rue.
Sous mes lunettes en ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécaille
Je louche un p'tit peu
Du cotÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé de la canaille
Timide et honteux.
Mais pour sortir du bottin
C'est moins dangereux
D'etre douc'ment cabotin
De rever un peu.