C'est des veines que j'écris, en toute lucidité
Mes larmes ont cristallisés, plus aucune fluidité
Tu vois, ce conte de fée, ma faute fut écourtée
Par la tienne, fut abrégée, nos deux cœurs amputés
De mes gaffes, tu t'es vengé,
Inconsciente naïveté,
Incrédule, j'ai riposté, auto-dégoûté
À me prendre pour un guerrier, à l'assaut je suis passé
Sabotage de notre amour, kamikaze j'ai achevé
Pardonne moi je suis désolé,
À tant vouloir, me suis mis à ne plus te croire
Et fini par t'en vouloir
Mon cœur se serre, dans mes rétines sèches
Désert, pardon mon cœur prêche,
La raison m'en empêche.
L'homme de sagesse aime, reste pourtant un homme
Donc la haine, l'épervier, elle rôde comme un môme
En séquelle, je pars! Goûter aux symptômes.
Goût amer, vomis nos querelles et me fais fantôme.
Pardonne moi je suis désolé,
Dans ton essor, t'as signé notre mise à mort,
Pris le rôle de matador.
Moi le buffle, m'essouffle
Saigne, je souffle,
On baigne dans l'outrance, dû au remède en absence
La faute au départ, fut mienne, j'ai pris les rênes.
L'excuse par la suite est tienne, quoi qu'il advienne.
Ma chambre maintenant une arène, elle perd son zen
Les murs sont remplis de scènes, couverts de peine
Quand je pense à nous, ma poitrine durcit,
Devient un mur, dur, comme le roc d'Excalibur.
Au futur, est ma cure, à présent j'ai une armure,
Mais la dague dans mon torse, le sujet me courbature
Mon coeur bat, s'abat sur l'histoire à vive allure,
Triste caricature, si obscur est la cadence, le rythme de nos ratures,
Dans le livre de nos ruptures,
À mesure, je me censure, trop nombreuses sont les bavures.