Elle me parle de cinéma,
Je pense à sa cambrure.
Jaoui, Bacri, De Palma,
J'avoue n'en avoir cure.
Elle termine ses phrases par "tu vois".
Oui, je vois l'échancrure.
Je dirais même que je ne vois qu'ça,
C'est une vraie torture.
R. Je branle du chef, j'opine,
Occupé par ailleurs
À mater sa bouche divine.
C'est pas ma faute, pas mon choix.
C'est biologique tout ça.
Je libère de la testostérone
Et ça je ne le contrôle pas.
J'écoute, mais je n'entends pas, sur la littérature,
Toutes les positions qu'elle a, je m'en tape pour sûr.
Moi, je pense Kama Sutra lorsque j'entends : "lecture".
Aussi fais-je mine de ne pas brusquer la créature.
R. Je branle du chef, j'opine,
Occupé par ailleurs
À mater sa bouche divine.
C'est pas ma faute, pas mon choix.
C'est biologique tout ça.
J'ai des poussées de testostérone
Et ça je les contrôle pas.
Elle étale du Spinoza comme de la confiture.
Je sirote six/huit vodkas en guise de bromure.
Hélas, ça ne suffit pas pour calmer la nature.
Et si c'était un Wonderbra verrai-je l'armature ?
R. Je branle du chef, j'opine,
Occupé par ailleurs
A estimer son tour de poitrine.
C'est pas ma faute, pas mon choix.
C'est biologique tout ça.
J'ai des poussées de testostérone
Et ça je les contrôle pas {x2}.
Doucement je sens les dégâts que cause la biture
Mais je fais fi de ce constat et, fort de ma culture :
"Donatien Alphonse François serait de bon augure"
Lui dis-je en insinuant mes doigts dans la dite échancrure.
R. Je branle du chef, j'opine,
Occupé par ailleurs.
C'est pas ma faute, pas mon choix.
C'est biologique tout ça.
Je libère de la testostérone
Et ça je les contrôle pas {x2}.
R. Je branle du chef, j'opine,
Occupé par ailleurs
À mater sa bouche divine.
C'est pas ma faute, pas mon choix.
C'est biologique tout ça.
Je libère de la testostérone
Et ça je ne le contrôle pas.
C'est pas ma faute, pas mon choix...